Géorgie

Du 12 août au 21 août 2017 – La Géorgie : Tbilissi

Une semaine de repos au pays du pain et du vin

                     Nous avons quitté Ürgup, au centre de la Turquie, en bus de nuit pour rejoindre au plus vite Tbilissi, capitale de la Géorgie. Nous descendons du bus côté turc avec un étrange sentiment.

Frontière géorgienne avec la Turquie en fond

                 Nous voilà sur la route pour un sacré détour afin de réussir à faire nos visas russes. Après avoir tenté de les faire en Bulgarie, nous nous sommes renseignés sur internet auprès de la communauté de baroudeurs, notamment du forum : Caravanistan. Il est possible de faire son visa russe en Géorgie. Mais rien n’est jamais simple et aujourd’hui notre intuition n’est pas bonne. Le chauffeur de bus nous demande de récupérer nos sacs à dos pour le passage de la frontière. Pour le contrôle des passeports, nous attendons dans une longue file. Tous les corps transpirent tant il fait chaud, heureusement les sacs créent une petite frontière physique. Tampons reçus, nous continuons de l’autre côté. Tampon vert cette fois, nous sortons du bâtiment frontière en forme d’ondulations blanches. Nous attendons le passage du bus. Il ne vient pas. Il fait très lourd, l’humidité est palpable comme un linge chaud sur nos peaux. Nous retrouvons quelques passagers azéris qui attendent aussi. Avec la fatigue et le bruit ambiant, c’est long. C’est l’incertitude, la première fois du voyage que ce sentiment nous habite à une frontière. Le bus, que nous avions pris à Trabzon, arrive. Mauvaise nouvelle, il ne dessert pas Tbilissi mais va directement en Azerbaïdjan. Le chauffeur nous dit d’attendre la venue d’un autre bus.

                La frontière géorgienne c’est clairement la zone : rabatteurs, casinos avec figures féminines aguicheuses, chauffeurs de taxi, chauffeurs de minibus qui te crient dessus sans jamais vouloir t’aider à trouver le bus pour lequel tu as payé un ticket. Nous errons à la recherche de notre bus sous un soleil de plomb et entre les panses graisseuses des hommes. Le chauffeur de taxi géorgien, t-shirt relevé offre au regard de celui qui le croise sa couenne flageolante. La sudation perlante est la touche de brillance qui magnifie ces ventres grassement remplis. Mais dans toute situation, il y faut garder de l’optimisme. L’espoir prendra plus tard le visage d’une jeune fille venue à notre rencontre. Azla est turque et attend aussi le bus de la même compagnie pour Tbilissi. Elle est très gentille, nous parlons de voyage et le temps passe mieux. Un minibus arrive à la place du bus qui est resté bloqué côté turc, elle nous dit de monter, mais une fois dedans, nous nous faisons engueuler par une des passagères du bus. On ne comprend rien à sa logorrhée verbale et hurlante, hormis que nous ne sommes pas les bienvenus. Elle harangue le chauffeur, complètement dépassé par tant de désorganisation et à l’idée de loger un bus entier de passagers dans un mini-bus. Il y va de sa gueulante. Le passager derrière nous nous dit de rester, mais les décibels de la femme sont plus forts. Nous sommes « jetés » en dehors du bus sous le regard désolé d’Azla avec la consigne d’attendre celui qui viendra d’Istanbul. Azla est dépitée.

                Retour à la case départ à attendre sur notre trottoir au soleil. Les heures passent, pas de bus. Nous appelons la compagnie « No english » et on vous raccroche au nez. Nous finissons par nous résigner à prendre un marshrutka (camion mercedes réaménagé en mini-bus), pour 7 euros pour 2. C’est sûr, ce n’est pas cher pour 400km mais vu la conduite du chauffeur, on a vite regretté. Le nombre de fois que nous avons failli avoir un accident. Les géorgiens sont des dangers au volant. Doublant en virage une file de plusieurs camions, les klaxonnant en se rabattant sur eux. Nous qui avons fait tant de kilomètres en auto-stop sans jamais avoir été une seule fois en danger. Clairement, ce n’est vraiment pas notre journée. Ce qui nous marque, c’est que la présence policière est démesurée. Beaucoup de commissariats, très grands et très neufs. Des policiers sur toutes les routes, tous les 5 kms en moyenne, avec des Skodas flambantes neuves, avec gyrophares éclatants et sirènes sonnantes comme la voiture de Robotcop. Pourtant ils regardent passer notre marshrutka est en excès de vitesse et doublant en face à face avec des camions sans l’arrêter… Le comportement de notre homme dangereux ne semble pas une source de danger à leurs yeux, ou peut être comme les vaches, ils regardent simplement les voitures passer. Étrange logique.

                 Après une nuit et une journée de bus pour parcourir 1200km, nous arrivons à 22h30 dans la capitale géorgienne : Tbilissi. Un coup de main en anglais d’un jeune homme dans la rue et un taxi plus tard nous arrivons au SunSofi Hostel. Charmante auberge avec 2 petits dortoirs tenue par Sofi (la gérante) et Bidzina. C’est d’ailleurs Bidzina qui nous accueille, c’est lui qui s’occupe de l’auberge quand Sofi n’est pas là. Surprise du soir, il parle français plutôt bien (la première fois que cela nous arrive du voyage). Il nous installe seuls dans un des dortoirs. Nous nous couchons heureux d’être enfin arrivés et entiers. Ce qui est drôle c’est que les gens nous demandent souvent si nous n’avons pas peur quand nous faisons du stop. Hé bah non ! A aucun moment depuis le début de notre voyage nous nous sommes sentis en danger. Je ne dis pas que la conduite de tous les conducteurs est irréprochable mais la plupart du temps ce sont des personnes qui roulent normalement et font attention. De plus, à aucun moment nous n’avons ressenti un quelconque danger dans tous les véhicules où nous sommes montés. Mais là, c’est quand on a pris (et payé!) le minibus qu’on a eu peur. Donc l’auto-stop ça peut être beaucoup plus sûr qu’un service payant !

                   C’est dimanche et après avoir fait autant de kilomètres, nous en profitons pour nous reposer. La maison est calme et nous ne sommes que 4 hôtes. Un turc, un iranien et nous. Il y a une courette et un superbe balcon ombragé avec une petite table et des chaises. Il devient notre lieu de prédilection avec sa petite vue fleurie. Nous sympathisons avec l’iranien, qui s’appelle Ali, qui se révèle une merveille d’homme. C’est un personnage de roman, auteur, un peu poète déchu. Très croyant, il se considère moderne-démocratique-musulman-chamanique ! Il a même un écrit un livre au sujet de la spiritualité et le chamanisme. Ce qui est super en plus, c’est qu’il tolérant. Pour lui la religion est un sujet propre à chacun, chacun en faisant sa propre interprétation et acte de foi ou non. Il est passionnant et nous fait rire. Le soir nous mangeons en compagnie de Sofi et Bidzina, très enclins à répondre à toutes nos questions sur la culture géorgienne.

Lundi 14 août : Acte IV de nos visas russes : la nouvelle tentative.

                Nous avons choisi notre auberge pour sa proximité avec l’Ambassade suisse où normalement il y a une section des intérêts russes (ambassade fermée depuis le conflit entre la Russie et la Géorgie…). Comme à l’accoutumée, nous nous levons tôt pour arriver à l’ouverture. Mais nous avions oublié de mettre à jour nos horloges et il y a une heure de plus. Bonne nouvelle personne devant le bâtiment, mauvaise nouvelle, ce n’est pas la bonne adresse, comme à Sofia (encore). Le garde nous arrête un taxi et lui explique où c’est. Nous traversons la ville pour arriver dans une rue…pleine de monde. Facilement une centaine de gens avec dossiers en mains. C’est bien là. La section des intérêts russes de l’ambassade de suisse de Géorgie ! Nous essayons de comprendre comment cela fonctionne car les personnes ont l’air d’avoir un ticket mais nous ne savons pas d’où. Aurélien tente le coup, passe la foule, monte les escaliers du perron. Comme les soldats ne comprennent pas l’anglais et qu’il voit écrit « visa » sur la borne, il prend un ticket. L’air de rien il redescend, mais la gueulante du soldat l’arrête. A peine retourné que le garde le rattrape et lui arrache des mains le petit bout de papier avec des consignes en géorgien ou russe. Nous nous retrouvons bredouilles dans la foule. Nous essayons de reprendre le contact visuellement avec le soldat. Il nous fait signe, l’homme en chemisette grise qui organise la cacophonie parle anglais, c’était à lui d’appuyer sur le distributeur de ticket. Il nous donne un ticket et nous dit d’attendre à l’intérieur. Une petite demi-heure plus tard nous voilà devant un guichet, nous déposons notre dossier auprès d’une dame très gentille. Elle sourit lorsque nous arrivons en lui disant Dobredine (bonjour). Elle ne parle que russe mais fait l’effort pour que nous nous comprenions. Tellement gentille, que lorsque Aurélien a oublié sa photocopie de passeport, elle accepte qu’il fasse l’aller-retour en faire une nouvelle. Elle prend tout notre dossier, les passeports, nous payons et elle nous note sur un post-it de revenir à 18h vendredi récupérer l’ensemble. Nous sortons heureux et légers. Dans 5 jours, nous devrions avoir enfin nos visas pour la Russie.

              Nous visitons le centre ville de Tbilissi. La ville est construite au croisement de plusieurs vallées ce qui lui donne une forme peu commune. Allongée. Tbilissi (qui signifie « endroit chaud ») est une ville aux multiples facettes. C’est assez déroutant, d’une rue à l’autre nous changeons d’époque, de cadre, d’atmosphère. Les différents quartiers de la ville grimpent rapidement sur les hauteurs ce qui rend la ballade plutôt sportive. Depuis le bas de la ville, après être passés devant les bains Abanotubani à l’origine de la fondation de la ville par Vakhtang 1er de Gorgassali, suivi le cours d’eau qui les alimentent, nous avons l’impression de nous retrouver en pleine montagne. Nous nous retournons, un escalier monte à un quartier aux accents ottomans. De nombreux balcons aux boiseries sculptées nous fascinent. Nous enchaînons avec une pente très raide qui rejoint les restes de la forteresse Narikala (commencée dès le IVème siècle !). Entre un escalier en pierre si raide à grimper qu’il faut être à 4 pattes, des remparts à longer et des petits passages proches de l’escalade, nous nous amusons bien. En plus de là-haut, on y voit une partie de la vieille ville au premier plan qui se mélange aux vagues architecturales plus modernes. Nous y croisons aussi des mariés avec photographes qui les font poser en longues robes dans la poussière et sans assistant. Nous prolongeons jusqu’à la Statue de « Mère Géorgie », épée en main et dominant la ville de sa hauteur.

          Ensuite, nous redescendons en télécabine, faisons un tour dans le parc. Une galerie d’art, projet à l’abandon, en forme de goulot de bouteille de vin, trône là, les vitres poussiéreuses. En remontant de l’autre côté de la rive de la Koura pour voir la Cathédrale de la Trinité, nous passons un quartier où toutes les maisons sont délabrées et penchantes. L’église s’est même effondrée derrière sa façade toute droite. Arrivés à la Cathédrale de la Trinité, c’est autre chose. Une grande allée qui donne en perspective le grand monument orthodoxe. Très épuré, très haut de volume à l’intérieur. De nombreux pratiquants viennent, la tête baissée et les murmures silencieux. La Géorgie comme l’Arménie sont des pays orthodoxes très croyants.

            En redescendant nous faisons quelques courses : des fruits et légumes à un papy dans la rue. Du pain géorgien à la boulangerie. Aurélien demande à prendre une photo, l’artisan l’attire à l’intérieur pour prendre des photos du four avec toute la famille, il est fier que nous soyons curieux de leur travail. Le pain géorgien est fait dans un four en forme de puit, et collé contre la paroi sur laquelle il gonfle. Cela lui donne une forme originale en losange allongé. Et il est délicieux. La Géorgie est aussi célèbre pour sa production de vin (à l’aller nous avons vu souvent « route du vin »). De notre avis, en tant que français, nous n’en avons pas goûté des très bons (plutôt très sucré) mais on nous a assuré qu’il y avait d’excellents crus et très chers. Comme Sofi nous l’a appris, les géorgiens ont une tradition de porter des toasts en buvant, ce sont les supras. Au cours de celles-ci, un porte le toast les autres (ou le simple accompagnant) reprenne en chœur avant de vider les verres. Toutes les occasions sont bonnes si c’est du vin (à ne pas faire avec de la bière). Et ils ont une version qui ajoute une danse qui s’appelle les caïpi.

              Nous passons les journées à Tbilissi à nous promener, à cuisiner des bons légumes locaux, laver nos affaires, nous parlons avec Ali, Bidzina et Sofi, et à prendre le temps. Ryan, un sympathique américain voyageur complète notre petit groupe. Nous hésitons à visiter le reste de pays qui semble très beau, mais à ce que nous constatons la conduite du premier chauffeur nous apparaît être la norme géorgienne. Nous nous reposons et ça fait du bien. Le vendredi nous nous pointons à la section des intérêts russes pour récupérer nos passeports. Personne. C’est fermé. Le garde nous dit que le vendredi ça ferme à 15h. Quoi ??! Nous sommes dépités, encore deux jours à attendre. Il nous faudra attendre lundi pour les récupérer. Heureusement, Bidzina, à l’auberge est un homme drôle, attentionné et particulier à la fois. Il est très heureux de nous voir revenir pour passer 2 autres jours ici. Cela lui plaît de pouvoir parler français et de passer du temps avec nous. Il ne parle pas anglais juste russe, il ne peut donc pas échanger avec les autres voyageurs du moment. Avec son regard d’enfant et son sourire d’ogre, il nous fait à manger. Et il nous fait bien rire. Il nous dit : « Moi, petit cochon » (à traduire il a trop mangé comme un porcelet) ! Nous passons de bons moments.

          Le samedi, nous nous décidons pour une plus grande exploration de la ville. Nous allons au musée ethnographique qui se situe tout en haut des hauteurs. Avant cela, nous faisons un détour par la gare afin de connaître les horaires de train pour Erevan (capitale de l’Arménie), notre prochaine destination que nous avons décidé (plutôt que de repasser par la Turquie). Puis, nous nous lançons dans une marche citadine jusqu’au musée. Nous prenons tout de même une très vieille télécabine tout brinquebalante car le musée ethnographique est très loin et très en hauteur. Déjà, nous avons l’impression d’avoir quitté la ville car le musée est en réalité un grand espace en plein air. On peut y découvrir des maisons traditionnelles du XVIII et XIXème qui jalonnent un petit chemin de terre. Nous entrons dans différentes maisons toutes en bois. Nous découvrons les intérieurs qui s’organisent bien souvent dans une pièce unique autour du foyer central. Autour de la marmite suspendue et des chaises basses, sur un plancher de terre pour les plus anciennes, dans les coins se trouvent les couchages, armoiries et vaisseliers primaires. Visite instructive et très agréable.

         Le soir, Aurélien accompagne Bidzina et Sofi au marché pendant que j’écris la Bulgarie. Ils le mettent en garde, que c’est vraiment typique. Il en revient pas si choqué, il me raconte que c’est un grand marché comme nous avons en France. La différence : c’est peut-être les normes géorgiennes de propreté, qui sont beaucoup plus souples que les nôtres. L’ambiance y est celle de marché, bon enfant et curiosité des marchants avec leurs habitués. Accompagné de nos hôtes géorgiens, il nous a ramené deux chouchoukelas et sa déclinaison en crêpes. Depuis notre arrivée, nous étions intrigués par ces « saucissons » suspendus, vendus un peu partout dans les rues et commerces, de toutes les couleurs. Nous doutions même de la comestibilité. Sur les conseils de Sofi (qui nous a dit que les colorés étaient pour les touristes), nous goûtons ces restes de raisins transformés avec de la farine et du sucre en pâtes semi dures, fourrées de noix ou noisettes. C’est sucré, très bon et addictif le chouchoukela !

Lundi 21 août, acte V du visa russe. La Bérézina n’aura pas lieu.

           Nous nous levons de bonne heure pour aller récupérer nos passeports. Avant l’ouverture, nous attendons 1h avec jeu de coudes, bousculade d’une foule toujours plus nombreuse. A l’heure H, nous sommes environ une centaine de personnes pour enfin accéder aux tickets. Le principe de la file un derrière l’autre semble inconnu aux géorgiens, c’est plutôt moi d’abord. Avec patience, nous arrivons en haut du perron. Et là, le monsieur à la chemisette grise : «Visas : 6 p.m.» (18h) ! Nous comprenons enfin pourquoi la femme nous avait écrit 18h vendredi sur le post-it. Elle s’était trompée car le vendredi l’ambassade ferme plus tôt, mais les autres jours c’est à 18h qu’il faut venir chercher son visa. On essaye mais rien y fait. En tout cas, tout devient limpide mais cela signifie encore un aller/retour à l’ambassade ce soir. Nous retournons à l’auberge, décidons de faire nos sacs. Nous retournons à l’ambassade un peu avant 18h. Après 30min d’attente et encore une grande bousculade d’une centaine de personnes (à croire que tout le monde reste là toute la journée…), je ressors avec nos passeports (Aurélien attendait dehors avec nos sacs, discutant avec un très intéressant nord-coréen venu voir la cacophonie du lieu), nous ouvrons nos petits carnets et … NOS VISAS RUSSES !!!Jeu set et match ! Enfin ! Nous sommes heureux ! Nous sautons dans le bus, direction la gare. Nous prenons nos billets pour le train de nuit qui part à 22h pour Erevan. Cap sur l’Arménie. Nous avons 3h d’attente que nous passons au café de la gare où nous mangeons et buvons une bière pour trinquer nos visas russes ! Nasdrovia et Kalinka !

            Nous montons dans le train, il arrive de Batumi, la ville balnéaire de Géorgie et celle de Médée. Les arméniens reviennent tous de leurs vacances à la mer. Tous bronzés ! Nous sommes dans un train couchettes et les deux géorgiennes qui ont leurs lits en dessous des nôtres, nous aident à nous installer. Any et sa maman Margot sont arméniennes et elles aussi reviennent de Batumi. Elles sont adorables avec nous. Il y une bonne ambiance familiale de fin de vacances. Beaucoup de femmes, elles se racontent des ragots et rigolent. Aurélien et moi avons des couchettes du haut, le long du couloir, nous écoutons allongés dans nos lits en regardant les paysages nocturnes défiler par la fenêtre. Aurélien dessine la situation. Après le passage de frontière et le contrôle des passeports dans le train, les lumières s’éteignent et nous nous endormons confortablement bercés par les roulis du train.

P.s : nous quittons Tbilissi sans avoir pu assister à un spectacle au théâtre de marionnettes Rezo Gabriadze car il est fermé à cette époque de l’année pour les vacances. La première image de l’article est celle de la façade du théâtre, c’est une tour avec un joli carillon de marionnettes qui joue tous les jours quand sonne midi. Pleins de poésie. Cela nous donne envie d’en découvrir plus. C’est sûr, nous reviendrons !